DACIA FELIX : VISITE GUIDEE

 

   Le dimanche   22 mars (et non le samedi 21 comme précédemment annoncé) ; nous vous proposons une visite guidée de l’exceptionnelle exposition Dacia Felix qui a mené en Belgique, dans le cadre d’Europalia Roumanie, les plus beaux vestiges de l’antiquité dace, dont le voisinage intime avec les Celtes danubiens se reconnaît aisément.

   Cette exposition est présentée au Gallo-Romeins Provinciaal Museum de Tongres et c’est là que nous donnons rendez-vous.

   Voici le programme proposé :

* 10H15 : accueil dans le hall du musée

* 10H30-12H : visite guidée del’exposition

* 12H30-14H30 : déjeuner libre

* 14H30-16H : visite guidée  de la collection permanente (Âge du Fer et époque gallo-romaine) du musée

* 16H : notre président, Eugène Warmenbol, nous racontera les dernières aventures de la statue d’Ambiorix... avant de prendre un verre ou un café de l’amitié.

Participation aux frais : EUR 20,- par personne

Le nombre de places étant limité à 25, il est demandé de s’inscrire à l’avance  auprès de Greta Anthoons (Bovenveld 18 – 3220 Holsbeek) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

les tetes coupÉes dans le monde ceLte et ailleurs

 

   Le samedi 28 mars  sera consacré à la première session de nos Journées d’Études Celtologiques et comparatives. Elle se tiendra dans l’auditoire Jean-Baugniet de l’Institut des Hautes Études de Belgique (44 avenue Jeanne à Bruxelles) et sera consacrée au phénomène des têtes coupées dans l’Antiquité celte et ailleurs. Son programme très riche sera détaillé dans le prochain bulletin, au début mars, et servira aussi de séance d’hommage à notre président d’honneur, Claude Sterckx, grand spécialiste de cette étonnante coutume.

 

sur les traces des lÉgions...

 

   Nous vous proposons un petit voyage sur les traces des légions perdues, vaincues par Ambiorix, Arminius, Civilis...    Il nous emmènera du 1er au 4 mai sur les sites des grandes défaites romaines face à ces héros éburon, suève et batave, ainsi qu’aux riches musées des régions où ces défaites ont été encourues.

   Les inscriptions sont souhaitées avant le 20 mars prochain par versement sur le compte de la SBC BE34 0682 0996 2890. Il est prudent de s’inscrire au plus tôt car le nombre de places est limité (et parce que cela facilite l’organisation !).

   Veuillez aussi envoyer un e-mail de confirmation  avec vos données de contact à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

VENDREDI 1er

Départ à 9 heures 30 précises au parking des cars près de la Gare Centrale à Bruxelles, rue Cardinal Mercier. - Visite du grand oppidum des Éburons à Kanne-Caestert, qui pourrait s’identifier à Atuatuca, aujourd’hui juste sur la frontière linguistique belge et surplombant la frontière entre Belgique et Pays-Bas : tout un symbole! Les cohortes de Sabinus et Cotta furent massacrées par Ambiorix à proximité. Déjeuner libre à Maastricht.- Heerlen, Thermenmuseum: les thermes de Corio-vallum, le bâtiment romain le mieux conservé des Pays-Bas + exposition «Romeins Zuid-Limburg». Logement à Heerlen, Stadshotel Botterwerk.

 

 

SAMEDI 2-

Krefeld: Museum Burg Linn + Exposition «Abenteuer Gross-grabung», consacré e.a. au«Bataverschlacht» près de Gelduba (Krefeld-Gellep). Ici, ce sont les Bataves de Civilis qui-détruisirent deux légions romaines.- Herne: LWL Museum für Archäologie (la Westphalie à travers l’archéologie).Logement à Osnabrück, à l’hôtel romantique Walhalla, typiquement allemand.

DIMANCHE 3-

Museum & Park Kalkriese (Varusschlacht im Osnabrücker Land): remarquable musée sur le site de la bataille du Teuto-burger Wald, ou «Varusschlacht», cuisant échec des Romains de Varus devant les Germains d’Arminius, en 9 de notre ère.- Detmold, Hermannsdenkmal, la gigantesque statue commémorant la victoire d’Hermann, latinisé en Arminius, véritable pendant du Vercingétorix d’Alésia. Logement dans la jolie ville de Paderborn, au charmant hôtel Landgasthof Enginger Mühle.

LUNDI 4

Xanten, l’antique Castra Vetera sur le limes : LGR Archäologischer Park a(avec ses reconstructions architecturales) + Römische Museum. Retour à Bruxelles en soirée.

Conditions de participation :

Participation en chambre double : EUR 600,- par personne

supplément single : EUR 90,-

assurance annulation : EUR 32,- (single : EUR 37,-)

 

 

 Ce prix comprend le transport en car de luxe, les entrées et visites guidées, les nuits d’hôtel avec petits déjeuners, les repas du soir (boissons comprises) dans d’excellents restaurants.

 

 

 

 

 

 

 

note de lecture

 

Culture and politics yesterday and today. Culture et politique, hier et aujourd’hui, Troina : GrafiSer, 239 p. 20€, 17 X 23,7 CM, ISBN 978-8899070823.

    Nous avons reçu un ouvrage, étonnant à plus d’un titre, traitant principalement de l’influence du monachisme chrétien irlandais en Europe, l’une des plus importantes sources des Églises celtiques qui ont évangélisé les campagnes du nord-ouest de l’Europe pendant plus de cinq siècles. Étonnant, car le titre de l’ouvrage ne suggère pas son contenu « Culture et politique, hier et aujourd’hui », il faut ouvrir la page de garde pour découvrir un sous-titre un peu plus significatif « Les Pèlerins irlandais aux Racines de L’Histoire Européenne et Française » (le maquettiste aime beaucoup les majuscules). À plus d’un titre ai-je écrit, comme l’auteur, italien de naissance, est un ancien attaché culturel italien ayant vécu près de qua-rante années en Irlande, et non un universitaire (sans que cela enlève la qualité du contenu), et chose encore moins courante l’ouvrage est écrit en anglais avec une traduction française en miroir. Autre étonnement, la couverture présente une vallée d’Alsace et non pas l’une de ces magnifiques tours des enclos monastiques irlandais que l’on a l’habitude de voir pour ce type de thématique.

   La préface rédigée par Frédéric Kurzawa, hagiologue spécialiste des saints celtes (Patrick, Colomban, Brigitte…) situe l’enjeu historique de l’influence du monachisme irlandais à la fin de l’Empire romain.

   L’ouvrage est divisé en trois grandes parties : 1 l’Irlande et son histoire, 2 l’Europe et les Moines irlandais, 3 Moines irlandais en France. Le contenu est sérieux, bien que dénué de notes de bas de page. Les références bibliographiques sont réduites dans le texte au nom de l’auteur et au titre de l’ouvrage.

   La première partie historique est divisée en trois chapitres. Dans l’âge d’or de l’Irlande, du VIe au Xe siècle, corres-pondant à l’âge d’or du christianisme celtique, l’auteur cite beaucoup d’auteurs anciens ou d’historiens contemporains, alternant le ton laudatif des anciens au réalisme des historiens contemporains. Les chapitres suivants, l’invasion viking et la domination anglaise, rappelle les longues dominations meurtrières étrangères sur la population irlandaise, ce qui aide à comprendre les tensions contemporaines entre la république d’Irlande et l’Irlande du Nord nation du Royaume Uni.

   La deuxième partie traite plus spécifiquement de l’influence du monachisme irlandais en Europe. Elle est ouverte par un appel au respect des cultures, à la dignité humaine, soutenu par plusieurs citations de grandes personnalités historiques, dont Plutarque, Joseph Ratzinger, Graça Machel… On regrette que les mentions à la religion préchrétienne irlandaise à l’arrivée du futur saint Patrick, se limitent à « À cette époque la religion des Irlandais était fondamentalement passive. Elle était basée presque entièrement sur le rituel et la divination, et contrairement au christianisme, n’était pas une religion de conversion… ». Si l’éclairage pro catholique de l’ouvrage se distingue aisément, il illustre par ses nombreuses citations la mentalité religieuse des rédacteurs, ce qui peut faire défaut dans certains courants laïques de l’historiographie contemporaine, ayant la fâcheuse tendance à écarter les référents idéologiques par trop religieux ou tout simplement ne plus connaître les fondements théologiques chrétiens. De nombreux médiévistes utilisent les Vies latines de saints pour expliquer un fait historique sans pouvoir révéler la richesse idéologique sous-tendue dans la rédaction.

   La troisième partie présente les biographies des plus célèbres saints irlandais : Colomban, Fursy, Fiacre, Ronan, Sidonius… Pour le chapitre (3.4), consacré à l’hiberno-breton saint Ronan, l’auteur s’est basé sur de vieux ouvrages généralistes ne tenant pas compte des dernières avancées de la recherche hagiographique bretonne, ce que nous ne pouvons que regretter cette remarque vaut aussi pour saint Patrick.

   Quelques problèmes de traduction résiduels sont à relever. Le livre de la Vache brune, Lebor na hUidre en irlandais, The dun cow en anglais, est traduit maladroitement par « La vache dune ». Les noms de plusieurs saints irlandais conservent leur graphie anglophone dans la traduction française : Fursey pour Fursy…

   L’auteur journaliste de profession offre un ouvrage très accessible au grand public, focalisant son approche sur un triptyque église catholique, Union européenne, et monachisme irlandais, chacun des trois aspects se justifiant l’un l’autre. Sa présentation bilingue est suffisamment rare pour ne pas être remarquée. Gageons que l’ouvrage trouvera son public et répondra aux questions des nouvelles générations.

  1. Hascoët

 

 

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